Ali Bongo Ondimba, en résidence surveillée depuis son renversement il y a un peu plus d’un an, a annoncé son « retrait de la vie politique » et demandé la libération de son épouse Sylvia et de son fils Noureddin. L’ex-président gabonais est détenu depuis le coup d’État d’août 2023, et son épouse ainsi que son fils sont accusés de haute trahison et de détournement de fonds publics.
Dans une lettre adressée à ses compatriotes et diffusée mercredi, Ali Bongo a exprimé son souhait de voir les nouveaux dirigeants militaires libérer sa famille. Il a réaffirmé son retrait définitif de la politique, soulignant qu’il ne voulait pas être un obstacle à la reconstruction du pays qu’il a dirigé pendant treize ans.
L’ex-président a exprimé son respect pour la transition dirigée par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, affirmant qu’il ne souhaite pas constituer une menace ou un trouble pour le Gabon en cette période de transition. Malgré les accusations graves portées contre ses proches et les appels de leurs avocats pour des conditions de détention améliorées, Ali Bongo a pris l’entière responsabilité des insuffisances de son gouvernement. Il a également assuré que son retrait de la vie politique s’applique également à sa famille.