Le maintien de la date du 1er octobre 2024 pour la rentrée scolaire a dissipé les doutes qui circulaient sur les réseaux sociaux depuis un certain temps. En effet, de nombreuses rumeurs laissaient entendre que cette rentrée serait reportée en raison des désagréments causés par la saison des pluies. Les occupations illégales de nombreuses salles de classe par des ménages en détresse, n’ayant pas d’autres abris, alimentaient ces spéculations. Les autorités maliennes en charge de l’éducation ont mis fin à ces incertitudes en publiant un communiqué confirmant que la rentrée aurait bien lieu le 1er octobre, comme c’est presque toujours le cas au Mali. Cependant, les Maliens continuent de faire face à de grandes difficultés, entre la hausse du coût de la vie et la peur grandissante d’une insécurité omniprésente. Heureusement, les forces de défense et de sécurité demeurent vigilantes pour rétablir l’ordre et rassurer les citoyens.
Quant à la question de savoir comment assurer à nos enfants l’achat des fournitures scolaires, tant pour ceux qui sont dans le système public que pour ceux des établissements privés, qui exigent le paiement de plusieurs mois à l’avance pour éviter les impayés, la situation semble extrêmement difficile, voire impossible, tant les temps sont durs.
Les restrictions budgétaires à un niveau élevé se font sentir dans les foyers maliens, où l’argent se fait rare. Ce dernier est devenu le sujet de préoccupation majeur pour beaucoup de Maliens. Où est donc passé cet argent ? Certains critiques du pouvoir affirment qu’il circule facilement entre les mains de nouveaux privilégiés ; malheureusement, ce constat revient à chaque changement de régime, et le constat reste toujours le même.
Que faire pour aider les familles à subvenir aux besoins essentiels de leurs enfants en plus de leur nourriture quotidienne ? Une forme de subvention pour la gratuité des fournitures scolaires par les autorités maliennes serait-elle envisageable ? C’est un rêve partagé par de nombreux Maliens en ce moment. Hélas, il faut reconnaître qu’éventuellement, même si l’État avait les moyens de le faire, cela serait très difficile à mettre en œuvre dans le contexte actuel. Il est donc essentiel que chacun fasse preuve de résilience et adopte le système D, comme nous savons si bien le faire ici au Mali, en attendant des jours meilleurs.