La Direction nationale de l’enseignement fondamental a rappelé avec fermeté que le transfert des élèves dans les écoles publiques est entièrement gratuit. Toute perception de frais auprès des parents est jugée illégale et contraire aux textes en vigueur.
Dans une note adressée le 1er octobre 2025 aux directeurs des Centres d’Animation Pédagogique (CAP), Issoufi Arbert Bedari Touré, directeur national de l’enseignement fondamental, a dénoncé la multiplication de pratiques abusives dans certains établissements. Des responsables exigeraient des sommes parfois importantes aux familles au moment des inscriptions ou transferts d’élèves, sous couvert de « frais de transfert ».
« Il a été rapporté que certains établissements réclament des montants souvent élevés aux parents au moment du transfert ou de l’inscription des élèves », a-t-il écrit, précisant que ces pratiques n’ont aucun fondement légal et vont à l’encontre du principe de gratuité de l’enseignement fondamental public.
Le directeur national a rappelé que ces exigences constituent une forme d’exclusion et de discrimination qui prive de nombreux enfants de leur droit à l’éducation. Il a ordonné aux CAP de mettre fin immédiatement à toute perception illégale et de sensibiliser les directeurs d’écoles au strict respect des règles établies.
Par cette mise au point, le ministère entend réaffirmer que l’école publique malienne demeure un service gratuit, pilier de l’égalité des chances et de l’accès universel à l’éducation.







