Les sous-commissions réunies dans le cadre des assises nationales au Niger ont abordé, mardi 18 février, la délicate question de la durée de la transition. Un sujet clé qui reste pour l’instant sans conclusion officielle.
Présidant la sous-commission économie, Tsalha Haladou a confirmé que cette question, jugée « transversale », a été examinée par l’ensemble des groupes de travail. Elle figure aux côtés de la charte de transition, qui encadrera la période post-coup d’État, près de 19 mois après l’arrivée des militaires au pouvoir en juillet 2023, à la suite du renversement du président Mohamed Bazoum.
Les trois sous-commissions – économie et développement durable, géopolitique et environnement international, justice et droits humains – ont intégré leurs recommandations sur la durée de la transition dans leurs rapports respectifs. Ces propositions seront soumises à la Commission nationale pour validation à partir de mercredi.
Ce débat s’inscrit dans l’un des quatre objectifs définis par le général Abdourahamane Tiani, chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) et président de la transition, qui a demandé aux participants de statuer sur cette question prioritaire.
Les conclusions finales ne seront rendues publiques qu’après l’aval de la Commission nationale, ce qui pourrait intervenir dès mercredi ou jeudi, selon les déclarations de Tsalha Haladou.
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