Ce lundi 2 juin marque une étape cruciale pour des milliers d’élèves maliens. À travers le pays, 35 409 candidats issus des établissements publics et privés affrontent les épreuves du Diplôme d’Études Fondamentales (DEF), examen clé qui sanctionne la fin du cycle fondamental et conditionne l’entrée au secondaire.
Durant plusieurs jours, les élèves de 9e année seront évalués sur des disciplines essentielles telles que le français, les mathématiques, l’histoire-géographie, la SVT ou encore la physique-chimie. Cet examen constitue bien plus qu’une simple formalité : il incarne neuf années de formation, de persévérance et d’apprentissage dans un contexte éducatif souvent marqué par de nombreux défis.
Selon le ministère de l’Éducation nationale, toutes les dispositions logistiques et sécuritaires ont été prises pour assurer un déroulement optimal de cette session 2025. Du déploiement du personnel d’encadrement à la sécurisation des centres, en passant par l’acheminement du matériel d’examen, les autorités se veulent rassurantes. Des mesures strictes de lutte contre la fraude ont également été mises en place pour garantir l’intégrité du processus.
Pour ces jeunes candidats, le DEF ne représente pas seulement un diplôme : c’est un véritable passeport pour l’avenir. Il ouvre les portes du lycée, des filières techniques et professionnelles, et constitue un tremplin vers une formation qualifiante et citoyenne, dans une société malienne en quête de renouveau et de compétences.
Ce rendez-vous annuel est aussi un test pour le système éducatif national. Entre espoirs et détermination, les regards sont désormais tournés vers les salles d’examen. Bonne chance à tous les candidats !