Le gouvernement de transition gabonais a fixé au 12 avril 2025 la tenue de l’élection présidentielle, marquant une étape clé vers la restauration d’un pouvoir civil. Cette décision, révélée dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 juillet par le porte-parole du gouvernement, Séraphin Akuré Davain, intervient dans le cadre des promesses formulées par la junte militaire après son coup d’État d’août 2023, qui avait mis fin à 56 ans de domination de la famille Bongo.
Lors d’un conseil des ministres, M. Davain a indiqué que le scrutin se déroulerait de 7 h à 18 h, selon les règles électorales en vigueur. « Le collège électoral est convoqué le samedi 12 avril 2025 », a-t-il précisé, soulignant l’engagement des autorités à respecter le calendrier de transition.
Cette élection constitue un pivot dans la feuille de route des militaires au pouvoir, qui se sont engagés à organiser des élections libres et à transférer l’autorité à un gouvernement civil. Le processus vise à tourner la page d’un demi-siècle de régime autoritaire sous Omar Bongo (1967-2009) puis son fils Ali Bongo (2009-2023), renversé par les putschistes. Les observateurs internationaux et la population gabonaise suivront de près ce scrutin, perçu comme un test crucial pour la stabilité et la démocratisation du pays.