Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont besoin d’une majorité parlementaire pour mettre en œuvre leurs politiques au nom d’un panafricanisme et de la justice sociale, notent les médias locaux.
Or, l’Assemblée nationale est actuellement dominée par l’opposition.
M.Faye a déjà saisi le Conseil constitutionnel à ce sujet. Celui-ci a affirmé que la dissolution de l’Assemblée nationale peut être légalement prononcée par le Président à partir du 12 septembre.
Le dirigeant sénégalais a précisé dans sa note du 9 septembre qu’il fallait également obtenir l’avis du Premier ministre et celui du président de l’Assemblée nationale.
M.Faye a envoyé une telle demande à ce dernier, Amadou Mame Diop, et l’a invité à se prononcer d’ici le 11 septembre.
Le Président émettra alors un décret en prononçant la dissolution du Parlement. Ce document doit aussi définir la date de l’élection des nouveaux députés. La nouvelle législature doit être installée au plus tard dans les trois mois qui suivent le décret de dissolution.