Dans un acte d’une violence inouïe, des hommes armés à moto ont braqué un car de transport en provenance du Niger, semant la peur et la désolation près du village de Kobé, dans la commune de Gabero. Les assaillants ont forcé le véhicule à quitter la route goudronnée pour l’isoler dans une zone reculée, loin de toute aide possible.
Les passagers, pris au piège et impuissants, ont été dépouillés de leurs biens, notamment de leur argent, de leurs téléphones et de divers effets personnels. Le braquage, aussi rapide que brutal, a laissé les victimes dans un état de choc profond.
« Ils nous ont tout pris », témoigne une passagère encore sous le coup de l’émotion. « Nous pensions que c’était la fin. Ils ne nous ont laissé aucune chance de fuir ou de résister. » Comme elle, plusieurs passagers racontent l’angoisse qui les a saisis, incapables de comprendre pourquoi un simple voyage s’est transformé en cauchemar.
Malgré la violence de l’attaque, aucun blessé grave n’a été signalé, mais l’impact psychologique est considérable. Des familles, des commerçants, des étudiants – tous en route pour une destination quelconque – ont vu leur vie suspendue pendant ces minutes interminables.Les autorités locales, bien que conscientes de l’insécurité grandissante dans cette région proche des frontières, peinent à endiguer ce fléau qui menace les déplacements quotidiens des populations. Des voix s’élèvent, réclamant des mesures urgentes pour garantir la sécurité sur cette voie essentielle à la vie économique et sociale de la région.Ce braquage n’est hélas qu’un épisode parmi d’autres qui témoignent de la montée des violences et de l’insécurité dans cette zone frontalière. Mais pour ces passagers, ce moment restera gravé à jamais, rappelant la fragilité de la vie face à une insécurité croissante.