Le 25 septembre, Faki Mahamat a appelé à la cessation immédiate des hostilités, affirmant que les « combats injustifiés » actuels ne faisaient qu’aggraver les souffrances du peuple soudanais et la destruction du pays, déjà ravagé par des décennies de conflits et de déplacements forcés.
Dans un communiqué publié mercredi, le président de la Commission de l’Union africaine, qui rassemble 55 États membres, a exprimé sa « profonde préoccupation » face à la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire au Soudan, en particulier à El Fasher, dans la région du Darfour.
Faki Mahamat a exhorté les parties en conflit et leurs alliés à accepter « immédiatement et sans conditions » un cessez-le-feu permanent et global. Il a souligné qu’un tel cessez-le-feu permettrait d’ouvrir la voie à un dialogue politique inclusif entre tous les Soudanais, afin de s’attaquer aux racines profondes du conflit et de restaurer l’ordre démocratique et constitutionnel, ainsi que la stabilité du pays.Le président a également réaffirmé la position de l’Union africaine, selon laquelle il n’existe aucune solution militaire à la crise soudanaise. Depuis la mi-avril 2023, le Soudan est plongé dans un conflit meurtrier opposant l’armée soudanaise aux Forces de soutien rapide paramilitaires.
Faki Mahamat a réitéré l’engagement de l’Union africaine à mobiliser tous les moyens à sa disposition pour mettre un terme à cette guerre, notamment à travers des mécanismes africains comme le Groupe de haut niveau sur le Soudan et l’Envoyé spécial de l’UA pour la prévention du génocide.En parallèle à la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, il a renouvelé son appel à une action collective internationale unifiée pour résoudre cette crise, qui constitue une menace grave pour le Soudan et la région.