Dans le cadre de l’application rigoureuse de l’arrêté interministériel interdisant l’importation, la distribution, la vente et l’usage de la chicha sur l’ensemble du territoire national, l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de la rive droite, dirigée par le chef d’escadron Moussa Fatoumata Koné, alias Koffi, a mené une opération dans la nuit du 29 au 30 août 2024. Cette intervention a conduit à l’interpellation de six personnes qui continuaient de consommer de la chicha dans deux night-clubs très fréquentés, ainsi qu’à la saisie de plusieurs dispositifs.
La descente, réalisée dans les night-clubs Magnum à Daoudabougou et Queen à Badalabougou, avait pour objectif de sanctionner ceux qui ne respectaient pas l’arrêté. L’équipe du chef d’escadron a saisi 72 appareils de chicha et leurs accessoires dans ces deux établissements, et a arrêté six contrevenants.
D’après Moussa Fatoumata Koné, lors de ces deux interventions, quatre individus ont été appréhendés au Magnum et deux au Queen. Ces six personnes ont été déférées devant le parquet le 2 septembre 2024, et le procureur a délivré des mandats de dépôt à leur encontre.
Le chef d’escadron a rappelé que l’arrêté, en vigueur depuis le 15 février 2022, interdit l’importation, la distribution, la vente et l’usage de la chicha, afin de protéger la santé publique, notamment celle des jeunes, qui sont particulièrement vulnérables aux dangers liés à sa consommation.
Le Colonel-major Fousseyni Keita, directeur général de l’OCS, a insisté sur l’importance de faire respecter la loi. Il a affirmé que toutes les antennes de l’OCS à travers le pays continuent de traquer sans relâche les contrevenants. Selon lui, « la chicha est plus nocive que la cigarette », et il est essentiel de maintenir une vigilance accrue pour protéger la santé de la population.