La jalousie est une émotion puissante qui peut parfois pousser à des comportements irrationnels et incontrôlés. C’est précisément ce qui s’est produit ce lundi 9 septembre 2024, lorsqu’une policière, incapable de maîtriser sa colère, a perdu tout contrôle après avoir appris qu’une femme, aux formes généreuses, aurait une relation avec son mari, un officier supérieur de la police. Submergée par un sentiment d’humiliation et de trahison, la policière, hors d’elle, décide de se rendre immédiatement à l’agence de sécurité sociale de Sébénikoro, où travaille sa supposée rivale.
Vers 9 heures du matin, elle conduit à toute vitesse et se gare brusquement devant l’établissement. Déterminée à en découdre, elle appelle la femme qu’elle accuse d’avoir séduit son mari, bien décidée à « lui casser les dents » pour s’être, selon elle, immiscée dans son mariage.
La victime, absorbée par ses tâches quotidiennes, ne se doute de rien en répondant à cet appel. Pensant simplement rencontrer une connaissance, elle sort paisiblement, sereine. Mais à peine est-elle à l’extérieur qu’elle se retrouve confrontée à la policière, déjà en pleine fureur. Sans un mot d’explication, cette dernière met immédiatement en pratique ses compétences en combat rapproché : elle agrippe sa rivale par le cou, la projette violemment au sol, et la roue de coups. Les cris de détresse de la victime alertent rapidement les employés de l’agence ainsi que les passants, qui accourent pour tenter de la sauver des griffes de son agresseuse.
La situation s’intensifie rapidement lorsque la policière, loin de se calmer, appelle des collègues en renfort. Parallèlement, le service de la victime contacte la gendarmerie, et une confrontation explosive entre policiers et gendarmes se profile. La tension est palpable, chacun prêt à défendre les siens. Heureusement, la situation est rapidement désamorcée, et la policière jalouse est arrêtée et placée en garde à vue pour être interrogée.
Selon des sources bien informées, une plainte officielle est en cours de dépôt par le service de la victime, qui accuse l’agente d’agression sur son lieu de travail. La policière devrait être présentée devant les autorités compétentes d’ici jeudi, pour répondre de ses actes.
Cet incident illustre de manière saisissante que la jalousie, lorsqu’elle est incontrôlée, peut conduire à des actes de violence, même de la part de ceux dont la mission première est de maintenir l’ordre et d’apaiser les tensions. En effet, cette affaire rappelle que nul n’est à l’abri de perdre pied sous l’emprise d’émotions intenses, même parmi ceux chargés de protéger la société. La question du contrôle de soi, dans des métiers aussi sensibles, prend ici toute son importance.