L’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés du Mali (APSFD-Mali) a récemment organisé sa 23e Assemblée Générale Ordinaire le 5 septembre, dans la salle de conférence de l’AGETIC, sous la présidence du représentant du ministre de l’Économie et des Finances.
Lors de cette réunion, le bureau dirigé par Modibo Coulibaly a présenté un bilan remarquable. Au cours de l’exercice précédent, le bureau a notamment :
- Organisé une Assemblée Générale Extraordinaire pour adopter des modifications des Statuts et du Règlement intérieur de l’Association.
- Tenue la 22e Assemblée Générale Ordinaire, au cours de laquelle une nouvelle formule de cotisation des membres a été adoptée et un tiers des membres des différents organes de l’Association a été renouvelé.
En 2023, l’APSFD-Mali a accueilli un nouveau membre, « Jigitugu So ». Le bureau a également participé à un atelier de concertation concernant le projet de loi-cadre sur la réglementation de la microfinance dans l’UEMOA. De plus, pour la période 2023-2025, l’APSFD-Mali assure la présidence de la Fédération des APSFD de l’UEMOA, dont les assises se tiendront le 12 septembre à Bamako.
Le président Coulibaly a souligné la vitalité de l’association en révélant que le secteur de la microfinance au Mali compte désormais 1005 points de services répartis sur l’ensemble du territoire national, avec un total de 1 563 833 sociétaires. En 2023, les Systèmes Financiers Décentralisés ont enregistré des dépôts de 150 milliards de FCFA, marquant une croissance de 1,5 % par rapport à 2022. Les crédits accordés ont atteint 195 milliards de FCFA, avec une croissance de 1,93 %. Le taux de pénétration est resté stable à 17 % entre 2022 et 2023.
Ousmane Coulibaly, conseiller technique et représentant du ministre de l’Économie et des Finances, a déclaré que la microfinance est un outil stratégique pour la réduction de la pauvreté. Il a souligné que face à l’exclusion des populations vulnérables du système financier traditionnel, les services de microfinance jouent un rôle crucial dans l’autonomisation économique et l’amélioration du bien-être des populations, notamment les femmes, les jeunes, les habitants des zones rurales, ainsi que les micros, petites et moyennes entreprises.
Malgré ces résultats positifs, Ousmane Coulibaly a indiqué que le secteur de la microfinance doit surmonter plusieurs défis majeurs, notamment :
- Le financement et la viabilité du secteur de la microfinance.
- Le renforcement des capacités des Systèmes Financiers Décentralisés.
- L’amélioration de l’éducation financière des sociétaires et clients.
- La digitalisation des produits et services.