La 4ème édition de la célébration de l’écriture féminine, organisée par le Réseau des Femmes Ecrivaines du Mali et de la Diaspora, présidée par Oumou Armand Diarra, s’est déroulée à la Galerie Rama Design à Quinzambougou le samedi 30 décembre 2024. Cette année, les écrivaines maliennes et de la diaspora ont publié un ouvrage collectif sur la paix et la cohésion sociale, présenté par la Professeure M’Bamakan Soucko, préfacière du livre, suivi d’un café littéraire.
Les écrivaines du Mali et de la Diaspora, les membres du Club des Lecteurs du Mali, les membres de l’Association des Femmes Veufs du Mali, ainsi que les partenaires du RFEMD tels que l’Union Européenne, Soroptimist International, Fondation Orange, Technolab Ista, Sacko Holding, Bory Services, etc., ont répondu présents à la cérémonie.
Selon la présidente Mme Oumou Armand Diarra : « Cette belle aventure littéraire des écrivaines maliennes et de la diaspora a commencé il y a 5 ans. Malgré un chemin rempli d’obstacles, on est parvenu aujourd’hui à nous faire une place parmi ceux qui font briller les lettres du Mali à l’extérieur, à l’instar des grandes femmes écrivaines Awa Keita, N’Diaye Rokiatou, Adam Bah Konaré, Aminata Dramane Traoré, Pr Bamakan Sissoko. »
« Notre littérature est le reflet de notre identité et de notre savoir, le reflet de l’Afrique, du Mali d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Trois générations de femmes écrivaines se sont succédées sur la scène littéraire du Mali. En ces 5 années, nous nous sommes focalisées sur la visibilité des écrivaines en faisant du RFEMD une ONG. » ajoute-t-elle.
Quant à M’Bamakan Soucko, professeure de Lettres à la retraite, doyenne des écrivaines, elle contribue à l’édition du livre : « Ce thème tient à cœur de toute la population du Mali car un pays en guerre ne fait pas de développement. La guerre concerne en premier lieu les femmes plutôt que les hommes car elles sont les premières à souffrir des crises avec leurs enfants. »
El Hadj Mohamed Sacko, PDG de Sacko Holding, constate d’énormes améliorations par rapport aux précédentes éditions, et encourage la présence de nombreuses écrivaines maliennes qui font des réflexions constructives pour le pays. Il souhaite dans un avenir proche voir toutes ces jeunes écrivaines qui ont embrassé le monde de l’écriture entrer dans l’histoire des grands écrivains du monde entier afin d’apporter des changements positifs dans le pays à travers des idées innovatrices.
Un chèque de formation en ophtalmologie est offert à Margueritte Binta Camara, une bourse norvégienne à Mademoiselle Keita pour des études en santé sur 3 ans, des livres (don du Réseau des Femmes Ecrivaines du Mali et de la Diaspora à l’Association des Femmes Veufs), et un café littéraire avec les écrivaines Fatoumata Keita, Mame Diarra Diop, Zeina Haidara et Rokiatou Diakité sous la modération de Siaka Coulibaly, président du Club des Lecteurs du Mali.
Une cérémonie de dédicace met fin à la cérémonie.