ont souvent été gérés de manière opaque, sans la transparence requise pour de telles transactions. M. Seydou Dicko, quant à lui, a confirmé les propos de M. Berthé, affirmant que de nombreuses irrégularités avaient été constatées lors des contrôles, mais qu’elles avaient été ignorées ou justifiées de manière insuffisante par des responsables supérieurs.
Il a également évoqué les pressions politiques exercées sur certains fonctionnaires pour approuver des dépenses sans les justificatifs nécessaires, soulignant l’ampleur des dysfonctionnements systémiques dans la gestion des fonds publics à cette période.
L’audience a été levée après ces témoignages, la Cour d’assises spéciale annonçant une reprise des débats le lundi suivant avec de nouvelles auditions prévues, y compris celle d’un ancien conseiller technique du ministre de la Défense. La Cour prévoit également de revoir en détail les documents relatifs aux achats militaires et à l’acquisition de l’avion présidentiel, espérant ainsi lever les ambiguïtés qui persistent autour de cette affaire complexe.