Les coupures d’électricité incessantes qui sévissent au Mali ont engendré une situation de crise énergétique sans précédent, mais pour certains acteurs économiques, ces désagréments sont synonymes d’opportunités lucratives. Les vendeurs de groupes électrogènes et de panneaux solaires se frottent les mains devant la demande croissante de solutions alternatives à l’énergie électrique traditionnelle.Dans un pays où l’approvisionnement en électricité est devenu instable, les habitants, les entreprises et même les services publics sont contraints de trouver des solutions alternatives pour pallier les coupures intempestives. Les groupes électrogènes, qui étaient autrefois des équipements de secours, sont devenus des biens de première nécessité pour de nombreux foyers et entreprises. De même, les panneaux solaires gagnent en popularité en tant que source d’énergie propre et renouvelable, offrant une solution plus durable aux problèmes d’électricité.Les vendeurs de ces équipements profitent de cette demande croissante en proposant une gamme variée de produits et en augmentant leurs prix pour maximiser leurs bénéfices. Certains commerçants peu scrupuleux en profitent pour vendre des produits de qualité médiocre à des prix exorbitants, en exploitant la vulnérabilité des consommateurs confrontés à une pénurie énergétique.Le hic est que cette situation soulève également des préoccupations quant à l’impact environnemental, notamment en ce qui concerne l’utilisation généralisée des groupes électrogènes diesel, qui émettent des gaz à effet de serre et contribuent à la pollution atmosphérique. Bien que les panneaux solaires offrent une alternative plus écologique, leur coût initial élevé peut être dissuasif pour de nombreux ménages à faible revenu.Face à cette réalité, les autorités maliennes sont appelées à prendre des mesures pour réguler le marché de l’énergie alternative, en garantissant la qualité des produits proposés et limitant les pratiques abusives des vendeurs. Par ailleurs, des investissements dans les infrastructures électriques traditionnelles sont nécessaires pour réduire la dépendance aux sources d’énergie de substitution et assurer un approvisionnement stable et fiable en électricité pour tous les citoyens.En attendant, les Maliens continueront de dépendre des groupes électrogènes et des panneaux solaires pour combler le fossé énergétique, tandis que les vendeurs de ces équipements poursuivront leur activité lucrative dans un marché en plein essor, alimenté par les coupures intempestives qui persistent
COP29 : pour une transition énergétique équitable (Guterres)
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a averti que la transition énergétique ne doit pas devenir un nouveau prétexte...